Secteur du BTP : l’éco-construction de A à Z

Éco-construction : les 10 notions essentielles du BTP durable

Chaque année, le BTP est responsable de l'émission de plus de 123 millions de tonnes de CO2 en France (1), ce qui en fait l’un des secteurs les plus énergivores (44 % de l’énergie consommée). Pour réduire l’impact environnemental du bâtiment, le gouvernement engage toute la profession dans une démarche de développement durable et d’éco-construction par le biais de plusieurs lois et décrets (RE2020, décret tertiaire, etc.). Pour vous aider à y voir plus clair, voici les 10 termes incontournables du BTP durable.

1. Économie circulaire

green building bâtiment vert

L'économie circulaire consiste à optimiser la gestion des biens et des services produits de manière durable, tout en limitant la consommation de ressources, leur gaspillage et la production de déchets. Appliqué au secteur du BTP, ce système économique peut notamment se concrétiser par :

  • une conception éco-responsable des bâtiments ;
  • la construction de bâtiments durables et à basse consommation ;
  • la déconstruction des bâtiments et la récupération des matériaux ;
  • la rénovation des bâtiments ;
  • la modernisation des équipements ;
  • le recyclage des déchets et le réemploi de matières.

2. Neutralité carbone

Objectif de la France à l’horizon 2050, la neutralité carbone est un état d’équilibre entre les émissions et les absorptions de gaz à effet de serre. Autrement dit, cela consiste à limiter la production de ces gaz et à créer des puits de carbone (forêts, océans, etc.) en mesure d'absorber les gaz à effet de serre produits.

Pour contribuer à cet objectif, le secteur du BTP peut notamment :

  • réduire ses émissions lors de la construction ;
  • limiter l’usage d’énergies fossiles ;
  • concevoir des bâtiments plus écologiques et moins énergivores ;
  • utiliser des produits et des équipements de construction présentant un meilleur bilan carbone.

3. Efficacité énergétique ou éco-efficience

Indissociable de l’éco-construction, l’efficacité énergétique consiste à optimiser le rapport entre l'énergie produite par un système et l'énergie consommée pour son fonctionnement.

Pour tendre vers l’éco-efficience, le secteur du BTP peut notamment :

  • bien choisir l'implantation des bâtiments et leur conception selon les paramètres climatiques ;
  • améliorer l'isolation des bâtiments ;
  • optimiser l’éco-performance des équipements (chauffe-eau, radiateur, ascenseur, etc.) afin d’en limiter la consommation ;
  • développer les solutions de production d'énergie (panneaux photovoltaïques, pompes à chaleur, etc.) ;
  • sensibiliser régulièrement les usagers aux éco-gestes.

4. Réglementation environnementale RE2020

En vigueur depuis 2022, la réglementation environnementale – ou RE2020 – fixe le cadre à respecter pour assurer la performance énergétique et le confort des constructions, tout en participant à l'objectif de neutralité carbone.

Succédant à la réglementation thermique RT2012, la RE2020 vise à :

  • améliorer la performance énergétique et réduire les consommations des bâtiments neufs, notamment par le biais de l'isolation ;
  • diminuer l'impact des bâtiments en tenant compte de leurs émissions sur l'ensemble de leur cycle de vie ;
  • permettre aux habitants d'occuper un lieu de vie et de travail adapté aux futures conditions climatiques.

5. Bâtiments basse consommation

panneaux solaires développement durable

Un Bâtiment basse consommation est un bâtiment dont la consommation énergétique est optimisée par rapport à un habitat standard. En France, le terme désigne également le label BBC (Bâtiment basse consommation énergétique), attribué plus spécifiquement aux bâtiments affichant une faible consommation d'énergie pour :

  • le chauffage ;
  • la climatisation ;
  • l'éclairage ;
  • l'eau chaude sanitaire ;
  • et la ventilation.

6. Carnet numérique du logement

Instauré dans une démarche de développement durable et de transition énergétique, le carnet numérique d'information, de suivi et d'entretien du logement est un outil regroupant toute l'information utile pour bien utiliser, entretenir et améliorer la performance énergétique des logements.

Obligatoire depuis 2020 pour les constructions neuves et à partir de 2025 pour tous les logements faisant l'objet d'une vente, ce carnet contient notamment :

  • les diagnostics techniques, les plans ou encore les données liées aux matériaux utilisés ;
  • les documents administratifs du logement, notamment ceux relatifs à l'éventuelle copropriété (fiche synthétique, règlement, état descriptif, etc.) ;
  • les informations relatives à l'usage, l'entretien et l'amélioration des performances énergétiques (date d'installation des équipements, nature des installations, etc.).

7. Bâtiments à énergie positive (Bepos)

Un bâtiment à énergie positive est un bâtiment dont le bilan énergétique est positif : autrement dit, il produit d'avantage d'énergie qu'il n'en consomme pour son fonctionnement. Contrairement à un bâtiment éco-responsable, ce référentiel ne tient pas compte des autres impacts du bâtiment durant son cycle de vie (bilan carbone des matériaux, émissions lors de la construction, réduction des déchets, etc.).

La réalisation d'un bâtiment à énergie positive passe notamment par :

  • la limitation des consommations d'énergie, notamment via l'isolation et l'installation d'équipements performants ;
  • l'installation d'un système de production énergétique (électrique ou thermique) ;
  • le stockage pour réutilisation ultérieure ou la revente du surplus d'énergie produit.

8. Matériaux biosourcés et géosourcés

De plus en plus utilisés dans le cadre de démarches d'éco-construction, les matériaux biosourcés et géosourcés sont des matériaux de construction issus de matières organiques ou minérales renouvelables, d'origine végétale ou animale. Leur intérêt ? Présenter un impact environnemental limité et des performances élevées en matière d'isolation thermique et de confort hygrométrique.

Bois, terre crue, chanvre, textiles recyclés, liège, chaume... autant de matériaux biosourcés et géosourcés qui peuvent notamment être utilisés pour la fabrication :

  • de structures (murs, plafonds, etc.) ;
  • d'isolants ;
  • de consommables (peinture, colle, etc.) ;
  • ou encore d'équipements, à l’image des gaines en bois pour les ascenseurs par exemple.

9. Réversibilité du bâtiment

Alternative à la rénovation ou à la démolition, la réversibilité désigne la capacité d'un bâtiment à changer d'usage avec des modifications mineures : transformer des bureaux en logements par exemple. Contribuant à une économie circulaire, ce concept vise à augmenter la réutilisation des ressources existantes et ainsi à limiter l’impact environnemental du secteur. Pour être effective, la réversibilité doit être anticipée dès la conception du bâtiment.

10. Zéro artificialisation nette (ZAN)

Inscrit dans le Plan biodiversité de 2018, le Zéro artificialisation nette est le terme désignant l'objectif de ne plus artificialiser les terres, tout en donnant la possibilité de compenser l'artificialisation. Plus concrètement, ce concept vise à repenser les règles d'urbanisme afin de limiter l’étalement des constructions, impactant la faune et la flore. L’atteinte du Zéro artificialisation nette impose de :

  • densifier l'habitat afin de construire davantage sur un même espace ;
  • exploiter les espaces déjà artificialisés mais inutilisés (friches industrielles, commerces vacants, etc.) ;
  • assurer la désartificialisation et la renaturation des sols afin d'augmenter les espaces alloués à la biodiversité.

KONE : un acteur engagé en faveur de l’éco-construction

Conscient des enjeux d'aujourd'hui et de demain, KONE s'est engagé dans l'essor de l'éco-construction et, plus globalement, dans la transformation écologique des bâtiments. Cet engagement se traduit de différentes façons.

  • Une efficacité énergétique reconnue : au sein de notre catalogue, 23 modèles d'ascenseurs disposent de la meilleure efficience énergétique du marché, sanctionnée par la certification ISO 25745.
  • Des solutions au service des économies d’énergie : en plus d’être associés à l’outil de mesure des consommations énergétiques Enercal, les équipements KONE sont conçus pour être plus efficients (mise en veille des lumières, technologie de régénération de l'énergie, etc.).
  • Une maintenance éco-responsable : la maintenance prédictive, l'assistance technique à distance et le développement d'une flotte de véhicules plus écologiques sont autant de moyens mis en œuvre par KONE pour réduire l’impact environnemental de son activité.
90 %
C’est la diminution des consommations énergétiques de KONE MonoSpace 500 depuis 1990, un ascenseur sans local de machines.

De manière plus générale, KONE agit chaque jour pour atteindre la neutralité carbone, notamment en faisant évoluer son parc automobile, et contribuer à l'essor de l'économie circulaire. Un double objectif qui passe principalement par la réduction des ressources utilisées, la transformation des process de fonctionnement et la fourniture d'équipements fiables, à haute performance énergétique et offrant une durée de vie supérieure à 25 ans.

Sources :

(1) Énergie dans les bâtiments - Ministère de la Transition Écologique - 2021

Secteur du BTP : l’éco-construction de A à Z

Cookies

KONE et ses partenaires utilisent des cookies pour optimiser la fonctionnalité du site et vous offrir la meilleure expérience possible lors de votre navigation. Votre consentement à l’utilisation de cookies non strictement nécessaires est libre et peut être modifié à tout moment. Si vous cliquez sur « continuer sans accepter », seuls les cookies obligatoires qui permettent au site de fonctionner correctement seront collectés.

Vous pouvez également consulter notre Déclaration de confidentialité.